Voilà quelques années, il m’arrivait d’être en panne sèche d’idées. Plus rien à l’horizon, la tête vide, la page blanche = le trou noir. Le temps passe et plus rien ne vient. Dans les moments de grande fatigue, le grand vide: des pistes d’idées qui aboutissaient nulle part. Mon imagination est pourtant ma grande force!

Petit à petit, je me suis rebellée, plus question de me laisser balloter entre les périodes d’imagination débordante et les traversés du désert. J’ai donc appris à organiser mes idées, à “garder des poires pour la soif”. En période faste, j’ai classé mes idées de trop par catégorie et par type car l’imagination, ça se travaille, ça se “provoque” avec des déclencheurs. Depuis 14 ans, j’ai appris à épauler mes faiblesses dues à la fatigue, le quotidien ou les soucis par l’organisation, le classement de mes idées révélées lors de périodes fastes. Quand ma boussole panique, je n’ai qu’à me reposer sur mes classeurs d’idées. Le truc, c’est que ça marche et c’est super confortable! au diable la panique qui mène la danse où l’on fouille partout et nulle part à la fois pendant que le temps court…tic tac tic tac. Dans ce genre de situation, le cerveau n’est plus apte à reconnaitre la bonne idée, un peu comme lorsque l’on croise une personne dont le prénom nous échappe pour qu’il nous revienne au départ de celle-ci.

Afin d’éviter le stress inhérent à ce genre de situation, il faut s’organiser, savoir “perdre” du temps pour en gagner plus tard.

J’ai donc appris à organiser mon imagination; quand je suis perdue, il me suffit de les feuilleter mes classeurs pour toujours y trouver quelque chose même quand je n’ai aucune idée de ce que je cherche (pourtant, tous ceux qui me connaissent savent que mon imagination est ma grande force).

La mémoire fonctionne un peu de la même façon, on est pourtant capable de filtrer et d’identifier ce qui nous posera problème plus tard : des bijoux “trop bien rangés”, une ordonnance qui devrait pourtant être là, des clefs qui se sont surement déplacées toutes seules…et on continue de se plaindre, de ne rien changer à notre fonctionnement.

La règle est pourtant si simple : à ne rien changer, rien ne change donc changeons notre savoir-faire!

Le problème est général car de nombreux mythes persistent à propos du fonctionnement de la mémoire. Le plus célèbre : la répétition à l’infini comme unique base de nos apprentissages. Le par-cœur est intéressant comme procédé mais extrêmement laborieux. D’autre systèmes moins énergivore, plus ludiques nous permettent d’accéder très rapidement au confort d’une mémoire réactive.

Le premier effort sur lequel vous pouvez agir : une belle attention au présent, en pleine conscience facilitera vos recherches futures. En d’autres termes :  se souvenir plus tard d’une information importante dépend de la qualité de l’attention que nous avons déployé lorsqu’elle était face à nous.

Nous possédons en nous tous les outils du changement, il suffit souvent d’observer la situation d’un autre point de vue. Venez-donc vous laisser guider vers une modification progressive de votre façon de faire, une version améliorée de vous même!